C’est le régime de droit commun qui s’applique généralement en cas d’accident survenu à un randonneur.
À savoir qu’il est nécessaire en premier lieu d’identifier la faute qui est à l’origine du dommage, ce qui permettra d’identifier aussi l’auteur de ce dommage.
Ainsi, peut être responsable :
- Le propriétaire du sentier, soit par son comportement, soit du fait des choses qu’il a sous sa garde et qui sont à l’origine du dommage (puits non fermé, muret non consolidé, branches d’un arbre qui tombent sur le randonneur, etc).
- L’aménageur du sentier, si il est démontré que l’incident a pour origine un défaut de balisage, d’entretien ou d’aménagement du sentier (confié à l’aménageur par le propriétaire).
- Le randonneur, de par son comportement inadapté sur le sentier ou ses abords.
Randonner est une activité sportive. Elle implique donc une autonomie de la personne et l’acceptation de celle-ci de cheminer dans différents milieux qui ne nécessitent pas d’aménagement particulier.
Il n’y a donc pas de responsabilité unique. Le juge appréciera au cas par cas.
FFRandonnée - vl- septembre 2018